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Crédit Photo : Jean Lesourd

Ménage d'hiver et installation de nouveaux  nichoirs
22 février 2023

 

Pour bien commencer l'année de nidification, les 4 nichoirs installés en 2022 ont été vérifiés et nettoyés et 3 nouveaux nichoirs ont été posés près de la salle des fêtes. (Agnès Moulin)

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Crédit Photo : Jean Lesourd

Sortie hivernants Marcillé-Robert - «Ça caille des blés ! »
12 février 2023
 

47 espèces observées

Les conditions météorologiques étaient moins bonnes qu'à l'étang de la Cantache (près de Vitré) le 20 février 2022 : grand froid avec vent de nord-est, grisaille et manque de luminosité. Alors que nous avions un franc soleil et des températures plus clémentes l'année dernière sur Vitré.
Les effectifs d'oiseaux au sein d'une même espèce n'étaient pas très nombreux, à la différence de l'année dernière. À croire qu'ils étaient tous au bistrot !...
À noter toutefois l'observation de 3 oies cendrées, d'un martin-pêcheur, de quelques canards chipeaux (mâles et femelles), de fuligules milouins et morillons, d'un seul couple de sarcelles d'hiver. La plupart des oiseaux étaient bien loin...
Beaucoup d'ardéidés dans de bonnes conditions (hérons et aigrettes) mais hélas pas de bihoreaux gris, observés régulièrement sur ce site.
Si l'on compare avec la sortie à La Cantache, le paradoxe est qu'on a observé cette année plus d'espèces à Marcillé (47 au lieu de 40 à La Cantache), tous types d'oiseaux confondus ; et exactement le même nombre d'espèces d'oiseaux des zones humides dans les deux cas. (18 en tout).
Mais ces dernières étaient
plus communes sur Marcillé que sur La Cantache où nous avions observé en assez grand nombre des canards siffleurs, des sarcelles d'hiver, des bécasseaux variables, des bécassines des marais, un goéland leucophée, les petits tarins des aulnes et bruants des roseaux...
L'étang de Marcillé-Robert gagne pourtant à être connu. Sans doute faudra-t-il y retourner une autre année, mais plutôt lors de la migration postnuptiale des anatidés (oies, canards), fin octobre-début novembre, gage de grandes concentrations, des limicoles (chevaliers notamment), entre autres espèces...

(Patrice Vannier)

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Crédit Photo : Agnès Moulin

Nuit de la chouette  - Ferme de la Brantadé à Guipry-Messac
4 mars 2023

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52 personnes ce soir-là ont préféré la "nuit de la chouette" à la "nuit de la couette", dans la douce tiédeur de la chèvrerie Cabriôlaine à Brantadé. Parmi elles, une douzaine d’enfants ont pleinement participé au diaporama commenté, répondant souvent avec pertinence et sans complexe aux questions posées ou n’hésitant pas à en poser eux-mêmes pour satisfaire leur curiosité.

Dans un deuxième temps, nos hôtes Sébastien Vétil et sa femme Vanessa nous ont présenté leurs élevages biologiques respectifs (vaches armoricaines et chèvres angora), sous l’angle de la préservation d’un paysage favorable au développement de la biodiversité (haies bocagères, prairies naturelles), tout le monde y retrouvant son compte : chèvres angora et vaches armoricaines, faune sauvage (insectes, oiseaux, mammifères, …), hommes bien sûr. À titre d’exemple et à ce jour, 90 espèces d’oiseaux ont pu être comptabilisées en 6 ans sur l’exploitation, au fil des saisons, ce qui est considérable (et non 110 comme indiqué par ma pomme, emporté par mon élan le soir de l’animation …) !

Le groupe a ensuite pu sortir sur le terrain pour "contacter" des rapaces nocturnes, leur faisant entendre (sans en abuser) l’enregistrement du chant de leur espèce. Si les "repasses" au hibou moyen-duc et à l’effraie des clochers (espèces pourtant présentes sur le site) ont échoué, celles sur la chouette hulotte et la chevêche d’Athéna ont très bien fonctionné : les mâles concernés ayant réagi par le chant. Nous avons même pu entrapercevoir la chouette hulotte, tournant un moment autour de notre groupe.

La soirée s’est close par un pot de l’amitié, pendant lequel Alain Bellier, membre de FALCO, a présenté à ceux qui le souhaitaient de nombreuses pelotes de réjection de rapaces nocturnes (effraie, moyen-duc,…), récupérées sur sa propriété de 7 hectares, magnifique refuge LPO de biodiversité. (Patrice Vannier)

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Crédit Photo : Agnès Moulin

Atelier vannerie
12 mars 2023

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10 adhérents FALCO ont suivi un atelier vannerie animé par Estelle Després de La Vannerie des Prés (www.vanneriedespres.fr). Dans une ambiance joyeuse et studieuse, nous avons appris quelques techniques de vannerie et réalisé une mangeoire en osier. (Agnès Moulin)

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Crédit Photo : Jean Lesourd

Marais de Gannedel
16 avril 2023

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"Miroir, dis-moi que je suis belle, moi, la gorgebleue!

10 personnes ont participé à cette sortie, effectuée dans de très  bonnes conditions météorologiques. À ne plus savoir où donner de la tête sur le chemin central de Gannedel.

45 espèces d’oiseaux ont été recensées dans cette zone humide composée de prairies naturelles, de pâtures et marais, de saulaies, phragmitaies, haies arbustives et peupleraies à la périphérie.

Les espèces les plus intéressantes furent assurément les passereaux paludicoles : à tout seigneur tout honneur : la gorgebleue à miroir (visiteur d’été) dont 8 individus différents furent décomptés. Magnifique oiseau qui exhibe sa gorge bleue, rousse et blanche lorsqu’il chante, à la queue rousse à sa base, agitée de soubresauts également ; le nerveux phragmite des joncs (visiteur d’été) au chant de style "télégraphique", s’élevant volontiers au-dessus des joncs pour signaler sa présence à ses concurrents (une petite dizaine ont été observés ce matin) ; nombreux bruants des roseaux (sédentaires chez nous), au capuchon noir sur la tête et au collier blanc pour les mâles, perché en période nuptiale en haut des joncs et roseaux , volontiers querelleur voire "castagneur" alors avec ses voisins ; l’assez  peu fréquente bergeronnette printanière, (visiteur d’été), tout en nuances de jaune sur la gorge et le ventre, de vert-olive sur le dos, la tête du mâle étant plus gris foncé avec sourcil blanc marqué que chez la femelle. Couple perché sur des piquets de clôtures.

Les grands échassiers qu’on trouve dans les zones humides n’ont pas été en reste : le héron cendré bien sûr ainsi que le héron gardeboeufs, l’aigrette garzette, la grande aigrette : tous ceux-là volant le cou rentré ; la spatule blanche qui "se pousse du col" et vole cou tendu ; tout comme la cigogne blanche dont un couple niche sur une plate-forme artificielle (la femelle est en phase de couvaison).

Côté rapaces, nous avons fait quelques observations, la plupart fugaces : buse variable, busard des roseaux mâle paradant un très court moment et surtout un milan noir vu à deux reprises, à la silhouette plus fine qu’une buse et à la queue moins étalée : droite et échancrée ; s’élevant très haut dans le ciel la deuxième fois pour effectuer un vol d’altitude sans doute territorial : cette espèce, très commune au sud de la Loire est encore peu fréquente plus au nord bien qu’elle s’observe de plus en plus le long des cours d’eau et dans les zones humides, dans les marais de Redon et environs.

Parmi les anatidés, nous avons observé un couple de canards souchets barbotant dans une mare : joli canard de couleur verte, blanche et rousse au bec disproportionné par rapport à son corps. Pauvre bête ! Deux oies cendrées ont volé vers nous un moment ; criant comme celles du Capitole dans la Grèce antique…

Observation également d’une hirondelle de rivage, filant en compagnie de quelques hirondelles rustiques  au-dessus de nos têtes, en migration active : queue courte et blanc sur le dessous avec collier brun ; de deux huppes fasciées, restées posées un quart d’heure sur le chemin et qui semblaient, elles, épuisées par une migration de nuit toute fraîche ; cri très court émis par un râle d’eau deux à trois secondes, façon "porte qui grince" ; bouscarle de Cetti au chant littéralement figeant ; l’alouette des champs (plusieurs observées) a lancé à la cantonade ses stridulations.

Oups ! On a oublié de faire une photo du Groupe (le miroir a dit que nous n’étions pas beaux…) ! (Patrice Vannier)

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Tout se chante à Cojoux !
21 mai 2023

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11 personnes d’une même espèce… ont participé à la sortie du 21 mai sur les landes de Cojoux, ce qui n’est pas si mal car elle coïncidait avec le pont de l’Ascension…

39 espèces d’oiseaux ont pu être observées, ce qui est un bon résultat.

Si la fauvette pitchou, oiseau sédentaire emblématique des landes, n’a été observée de manière fugace que par une partie d’entre nous, d’autres oiseaux fréquents dans les landes ont été vus à loisir : notamment de nombreuses linottes mélodieuses, instables et passant d’ajonc en ajonc, pas faciles à observer à la longue-vue : crâne, flancs et gorge rouges du mâle. L’hypolaïs polyglotte (visiteur d’été) nous a surpris par son chant de style "télégraphique" et son aspect : tête "ergonomique"(des médisants diraient "front fuyant") avec joli trait jaune en avant de l’œil, poitrine jaune citron et dos brun-olivâtre. Des bruants zizis et jaunes, dont les femelles ne se différencient guère que par la base du croupion, grise chez le bruant zizi et brun-roux chez le bruant jaune. Chants des mâles des deux espèces assez proches mais la petite chute finale de deux notes du bruant jaune le distingue du bruant zizi. De très nombreuses fauvettes grisettes (visiteurs d’été) ont été observées sous toutes les coutures : chant court et "aigrelet", oiseau nerveux et mobile, faisant "rouler" sa gorge en chantant et n’hésitant pas à "borner" son territoire en s’élevant puis plongeant dans un buisson ou à la cime de celui-ci. Les tourterelles des bois (visiteur d’été) ont été vues de toutes parts : délicat plumage brun-moucheté sur le dos, marque rayé noir et blanc sur la gorge, œil rouge, poitrine rosâtre. Quant à son chant, s’il est roulé et assez monotone, il n’en reste pas moins mélodieux et doux. Rien à voir avec le lourdaud chant de pigeon ramier, ou encore avec le  phrasé lancinant de la tourterelle turque. Reste le pipit des arbres (visiteur d’été) qu’on trouve dans tous milieux mais qui apprécie les landes et de grands arbres isolés qui les dominent ou encore les lisères de bois et forêts : si l’oiseau est terne (blanc rayé sur la poitrine et gris sur le dos) le chant est très joli : en trois parties, les deux premières durant lesquelles il s’élève en battant des ailes et la troisième où il se laisse tomber en "parachute", ailes écartées jusqu’au sol ou jusqu’au perchoir d’où il était parti. Oiseau sympa tout comme les participants à cette animation qui n’ont pas hésité à poser de multiples questions. (Patrice Vannier)

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Crédit Photo : Agnès Moulin

Balade à la découverte de plantes médicinales et comestibles
10 juin 2023

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Lors de cette balade, suivie par 9 adhérents, Ambre Dissaux (Naturopathe à St Malo de Phily) a choisi de nous présenter 6 plantes : le sureau, le millepertuis, la mauve, le lierre terrestre, le tilleul et l’achillée millefeuille. Pour chaque plante, nous ont été précisées les conditions de cueillette, les indications et contre-indications, la façon de les conserver et de les préparer. Nous avons également préparé un sirop à base de fleur de sureau ainsi qu’une tisane mauve et fleur de sureau. Le tout a été dégusté accompagné de sablé à la mélisse et d’un gâteau aux haricots rouges et cacao, un délice. (Agnès Moulin)

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Crédit Photo : Agnès Moulin

Journée de l'association
11 juin 2023

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La sortie d'hier a regroupé 17 adhérents et a été l'occasion pour certains d'entre vous de découvrir ces oiseaux magiques que sont les busards, "marionnettes" tirées par des ficelles invisibles, alternant vol planant et rasant, coups d'ailes avec brusques crochets, à la recherche de leur pitance. Mention particulière pour le busard cendré, gracile parmi les graciles : un poids-plume de 310 gr quand son cousin le Saint-Martin est un "balourd" de 370 gr.

Comme convenu et après une présentation de l'action busards ainsi que des deux espèces concernées, nous nous sommes divisés dans un premier temps en quatre groupes sur une territoire de 2,5 km sur 2,5 km.

- L'un des groupes s'est fixé à proximité d'un nid de busards Saint-Martin, occasion d'observer un passage de proie du mâle à la femelle qui couve et ne sort de son nid que pour être alimentée par le mâle, puis y revient après consommation de la proie.

- Un autre groupe a cherché vainement des busards Saint-Martin, préalablement repérés et qui doivent nicher dans une parcelle de céréales ou dans une friche (lieu précis encore à déterminer).

- Un troisième groupe a prospecté à la recherche d'un mâle de busard cendré, susceptible d'être apparié mais sans preuve à ce jour : observé durablement en action de chasse (sans succès de cette dernière au demeurant) puis perdu : il est vrai que les busards sont fantomatiques et maîtrisent à la perfection l'art du détour ou du contournement. Ils parcourent leur territoire de chasse avec méthode et constance, apparaissant ici et disparaissant par là, pour revenir ensuite aux mêmes endroits : friches, prairies, bordures de prairies et fossés. Un drone ne ferait pas mieux...

- Un quatrième groupe de prospection à la recherche lui-aussi de ce mâle de cendré a rejoint le troisième au moment de l'observation de cette chasse. 

Les uns et les autres groupes ont bien sûr pu observer d'autres oiseaux, entre autres  : des alouettes des champs, des linottes mélodieuses, des chardonnerets élégants, des tariers pâtres, l'hypolaïs polyglotte, la fauvette grisette, la tourterelle des bois, la bouscarle de Cetti, une pie-grièche écorcheur et même une chevêche d'Athena, pas farouche pour deux sous, observée sur un poteau téléphonique au hameau de Villeray.

Tout le monde s'est retrouvé à Sévrignac vers 11H00 sur un site où nichent à la fois un couple de busards Saint-Martin et un couple de busards cendrés. Occasion de voir une femelle de Saint-Martin se dégourdir les ailes et regagner son nid puis d'assister au bref mais inoubliable apport de proie du busard cendré mâle à la femelle, qui saisit en vol son repas. Observation encore d'un renard sur la petite route où les femelles busards consomment les proies apportées par les mâles. Le goupil passe à cet endroit régulièrement, peut-être même à la recherche de reliefs de repas des busards. 

Si la matinée n'a pas permis de "dégoter" un autre nid de busards ou d'en savoir plus sur ce mâle de busard cendré qui chasse beaucoup (mais souvent sans succès), elle a été l'occasion pour chacun d'observer ces formidables et discrets oiseaux, de différencier les deux espèces du secteur, de surcroît dans de bonnes conditions météorologiques.

Un apéritif fut offert par l'Association FALCO en présence de sa Présidente, Agnès Moulin-Girard, suivi d'un repas partagé à Saint-Malo de Phily pour clore cette belle matinée.

Les quelques personnes encore disponibles ont pu en début d'après-midi descendre sur la carrière du Clos Pointu et vérifier que le couple de faucons pèlerins (non reproducteur cette année) s'y trouve bien : nous avons pu observer à la longue-vue la femelle et le mâle, nouveaux titulaires du site. 

Enfin, sur le parking, près du pont, Ludovic et Jean-Charles ont vu un court moment deux bondrées apivores, vraisemblablement en train de parader (et non pétarader comme certaines motos qui apportaient leur lot de baigneurs sur la carrière...).(Patrice Vannier)

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Noirmoutier
18 juin 2023

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Sortie animée par François Gossmann, Jean-Luc Gasnier et Ludovic Bourgeais, que nous remercions vivement pour la qualité de leur accueil et leur compétence !

Lieu : réserve naturelle du polder Sébastopol.

Les conditions météorologiques ont été hélas difficiles, nous obligeant à interrompre la sortie le matin, en raison de pluies orageuses violentes alors que nous venions de commencer la sortie depuis moins d’une heure, pour la reprendre dans l’après-midi avec heureusement de bonnes conditions météorologiques. Ceci après que nous ayons pique-niqué chez François Gossmann . Un grand merci à lui !

Cette réserve est emblématique pour sa  population de mouettes mélanocéphales nicheuses (5000 couples l’an passé), ainsi que pour celle de sternes caugek (4300 couples l’an passé) et dans une moindre mesure de sternes pierregarin (100 couples l’an passé) et de mouettes rieuses (600 couples l’an passé). À signaler encore la nidification d’une autre espèce coloniale : la mouette rieuse.

Ce qui frappe au premier abord, ce sont les cris de tous ces oiseaux, installés pour nicher à quelques  30 mètres du chemin emprunté par les naturalistes et promeneurs : des cris nombreux, bruyants et perçants : un vrai spectacle sonore en soi : on en a connu des plus mélodieux mais c’est tout de même impressionnant ! Ce qui frappe encore, c’est l’odeur âcre des déjections de tous ces oiseaux.

Il s’agit d’un spectacle extraordinaire : des allées et venues de parents sternes revenant de pêcher des petits poissons type éperlan pour nourrir leurs poussins ou régurgitant une "bouillie" épaisse et verdâtre dans le cas des mouettes mélanocéphales. Des querelles entre voisins, chacun défendant âprement  son minuscule territoire dans la colonie. Des chamailles entre les poussins dès le moindre apport de nourriture. Occasion aussi de différencier les cris de mouettes mélanocéphales (plus mélodieux) et de mouettes rieuses (criardes) d’un côté et les cris de sternes caugek (grosse sterne au bec noir avec bout jaune, calotte hirsute),dans une fréquence plus basse et rauque que les cris de sternes pierregarin (petite sterne au bec rouge avec pointe noire, calotte "bien léchée) au cri plus aigu. On le voit : tous les sens étaient en alerte, pour le meilleur et pour le pire…

Mais ce qui nous a le plus frappés, c’est le taux de mortalité important cette année chez les sternes et les mouettes mélanocéphales, ces populations étant touchées de plein fouet par la grippe aviaire. Ainsi avons-nous vu nombre de poussins morts ou agonisants ainsi que des cadavres d’adultes également, sans qu’il soit possible de faire quelque chose, ce qui créerait la panique dans ces colonies à un stade où les adultes élèvent leurs jeunes. Témoins impuissants d’une épizootie qui tue beaucoup d’oiseaux de toutes espèces. Certains seront des porteurs sains, d’autres développeront la maladie et s’en tireront et beaucoup enfin mourront. Les comptages cette année seront beaucoup plus faibles que l’année dernière, mais les populations se reconstitueront peu à peu…

Nous avons aussi eu l’occasion de voir quelques avocettes élégantes, couvant pour certaines parmi les mouettes et sternes, gage de sécurité ; ou encore quelques tournepierres à collier dont un mâle en splendide plumage nuptial ; des échasses blanches en vol avec les pattes "à la traîne" puis posées : contraste blanc-noir, pattes rouge-sang ; les superbes avocettes élégantes : hautes sur pattes, sveltes, au long bec recourbé vers le haut, les pattes bleutées ; le chevalier gambette qui a effectivement de fort belles gambettes : rouge-orangées avec un corps brun et la poitrine claire et rayée ; le cisticole des joncs (c’est là qu’il "crèche"…) qui affectionne les zones humides : petit passereau discret, au vol léger et au cri court et suraigu ; enfin les "louvoyants" busards, dont le busard des roseaux, cherchant à capturer par surprise un passereau, ou encore le busard cendré (vu de loin) tentant sans doute de surprendre un micromammifère ou une sauterelle. Mais lui, il nous est devenu familier sur la commune de La Noë Blanche !(Patrice Vannier)

 

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Crédit Photo : Jean Lesourd

L’engoulevent "en deux temps"
Sorties chez des particuliers à Saint-Senoux les 30 juin et 02 juillet 2023

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11 personnes ont participé à la sortie du 30 juin qui avait bien démarré :  avec en apéritif l’observation du couple de faucons pèlerins de Saint-Malo de Phily. S’est aussi invitée une pluie » généreuse à l’excès" alors que nous accédions au site à engoulevents. Nous avons dû à regret annuler la partie essentielle de l’animation. Mais il y avait un repêchage ! En effet les membres de FALCO présents pouvaient participer à l’animation prévue le surlendemain avec l’Office du Tourisme de Guipry-Messac.

16 personnes, dont 7 membres ou proches de FALCO : très bonnes conditions météorologiques. Pas de vent, douceur estivale. L’engoulevent n’a pas failli : il est apparu à 22h27 précisément, fidèle à sa régularité légendaire. Nous avons pu observer un mâle voler à de nombreuses reprises autour de notre groupe. Vol totalement silencieux :oiseau gracile, faisant parfois du sur-place, crochetant brusquement, se laissant glisser plus loin, revenant, s’élevant puis plongeant dans la lande pour émerger à nouveau. Impossible de savoir qui était le manège : lui ou le groupe ? Spectacle fascinant dont on ne se lasse pas. Une femelle a été vue rapidement, le mâle claquant des ailes par le haut devant elle pour parader, une fois hélas seulement. Pas de jeunes volants encore, aisés à voir car mus par leur curiosité. À la même époque, certaines années, on peut les voir dans de bonnes conditions.

Sur le plan acoustique, on est resté un peu sur notre faim : quelques chants timides à 20 mètres, très courts : 30 secondes à 1 minute (quand ils peuvent durer 15 minutes sans cesser), quelques cris entre les membres du couple : des "krouik" significatifs à ne pas confondre avec les "grouik" des sangliers dans Astérix…

D’autres engoulevents ont été entendus également dans les vallons à proximité, mais plus loin. (Patrice Vannier)

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Libellules et papillons
Teillay le 9 juillet 2023

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Bords de Loire
24-27 août 2023

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Brame du cerf
9 septembre 2023

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Crédit Photo : Agnès Moulin

Balade à la découverte de plantes médicinales et comestibles
10 septembre 2023

 

Une dizaine d’adhérents pour une cueillette d’ortie, plantin, pissenlit, armoise pour et une préparation de pistou sauvage. Pistou qui a ensuite été dégusté avec une tisane de thym, romarin, un régal ! (Agnès Moulin)

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Lorient
1er octobre 2023

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Lieux : marais de Pen Mané (Locmiquelic), marais de Plouhinec et proximité de la mer de Gâvres, bord de mer au Courregant (Ploemeur), Fort Bloqué (Ploemeur) marais et étang du Petit  Loc’h (Guidel).

Conditions météorologiques : idéales.

Pen Mané (zone en réserve naturelle) : c’était le gros morceau de la journée et le marais n’a pas déçu ! Nous avons pu y observer dans de bonnes conditions un agile passereau paludicole le plus souvent sédentaire, appelé panure à moustaches. Une petite troupe perchée en haut des phragmites, aperçue à plusieurs reprises et observée longuement (10 secondes étant un temps long dans la nature !). Mâles à la tête grise bien visible avec "bacchantes" noires, contraste beige, noir et blanc sur le dos pour adultes et jeunes, queue "à la traîne" en vol. Autre passereau paludicole sédentaire bien observé : le cisticole des joncs, au cri suraigu, voletant nerveusement auprès de nous puis s’élevant pour se laisser tomber plus loin. Petiot, brun et fortement strié et blanchâtre sur le dos. La bouscarle de Cetti aime aussi les zones humides et ne s’est pas privée de chanter, phrase courte et brusque, sonore et puissante. Un oiseau terne, excepté les côtés de la gorge blancs, mais qui a de la gueule ! Observation encore de quelques bruants des roseaux, à la recherche de graines dans les phragmitaies ou à leur périphérie, reconnaissables aux marques claires partant des commissures du bec et courant sur une partie du cou. Ternes par ailleurs (dos de moineau). L’expression de "moineau des marais" leur conviendrait bien. Nous ne pouvons citer ici tous les oiseaux observés (voir liste dans le tableau joint). Mais parmi les oiseaux au long bec emmanché d’un (plus ou moins) long cou, nous avons pu voir de près (c’est l’avantage de ce site) : le héron cendré, l’aigrette garzette, l’avocette élégante, la toute dernière échasse blanche (juvénile) avant la migration (la petite population nicheuse a quitté le marais). Pas besoin de présenter ces oiseaux dont tout un chacun a en mémoire une représentation. Dans la catégorie limicoles, de belles observations de grands gravelots : pattes orangées, joue noire arrondie, contraste blanc-sombre tête et cou ; de bécasseaux variables en plumage intermédiaire avec dos chevronné et raies noires sur le ventre : beaucoup de jeunes de l’année ; de barges à queue noire, très près de nos objectifs, tout à leur affaire de recherche d’invertébrés dans la vasière à l’aide de leur long bec, pour partie encore en plumage nuptial, indifférentes à notre présence ; de bécassines des marais au long bec elles-aussi, à la tête rayée, nombreuses cette année et facilement observables (quoique mimétiques), cherchant leur pitance dans les vasières à la lisière des phragmitaies ; de chevaliers guignette , oiseaux brun-clair et blanc avec un "rentrant blanc" au niveau de l’épaule, bougeant du cul constamment et de passage sur le site. Dans la catégorie rallidés, le râle d’eau est une espèce plutôt commune, facile à entendre avec son cri de cochon qu’on égorge mais difficile à voir. Pen Mané est un site très intéressant de ce point de vue : on les y voit fréquemment en lisière de phragmitaie, ce qui fut le cas lors de notre sortie : oiseau brun rayé de noir, paraissant disproportionné et en déséquilibre: bec rouge plutôt long, queue en mouvement dont le dessous est blanc à jaune clair, flancs rayés. Chez les grèbes, le castagneux (pas encore en grand nombre mais beaucoup arriveront dans le courant de l’automne à Pen Mané) est une espèce de petit "bouchon" très actif, plongeant constamment pour rechercher des végétaux aquatiques. Chez les sternes : la sterne caugek a été vue : assez grosse, bec noir à pointe jaune (tout noir chez les juvéniles) : au repos sur des piquets.

Plouhinec : un petit marais qui ne paie pas de mine et qui nous a réservé de belles surprises (comme souvent) : un combattant varié : on l’appelle ainsi en raison du plumage des mâles effectivement de couleurs variées en période nuptiale. Mais en passage migratoire, il est beaucoup plus terne. Le plumage est écailleux, tirant sur le gris chez l’adulte et le brun-roux chez le juvénile que nous avons vu, avec la poitrine bien orangée. Autre espèce observée de près et par très bonne lumière : le chevalier gambette, pattes rouge-orangé, poitrine striée (nettement chez les juvéniles) ; le chevalier aboyeur (ainsi appelé par rapport à son cri) : un groupe dans le chenal de l’autre côté du marais : oiseau haut sur pattes verdâtres, brun-sombre sur le dos, pointe du bec relevée vers le haut ; le chevalier culblanc : très proche du chevalier guignette avec croupion en mouvement également, mais plus sombre sur le dos et sans "rentrant blanc", à la différence de ce dernier. Un groupe de sarcelles d’hiver au repos ont été "matées" : proches de nous, avec leur beau miroir vert fluorescent sur les flancs. « Miroir ! Miroir! Dis-moi que je suis belle ! ». Il faut ajouter une femelle de canard pilet (sans doute une des premières arrivées de ce canard hivernant sur nos côtes et les étangs de l’intérieur) : longue queue pointue, plumage moucheté et chevronné ; deux spatules blanches : une adulte (bec noir et arrondi jaune à son extrémité) et un juvénile (bec rose pâle).

Le Courregant : lieu de notre pique-nique en bord de mer. Occasion de "dégotter le pipit maritime sur les rochers : gris foncé à olivâtre, très strié sur le ventre et les flancs, pattes noires et non couleur chair comme le pipit farlouse observé également le matin. Oiseau sédentaire très actif. Alors que les uns et les autres se sustentaient, vautrés tels des pinnipèdes sur leur rocher, l’un de nous, Jean Lesourd, droit comme un "i" a persévéré à raison dans l’usage de la longue-vue et est tombé sur un grand labbe, tentant de "rançonner" (de sa proie…) un goéland, un fou de bassan et même un phoque gris dont la tête a émergé non loin de la côte.

Le Fort Bloqué : court arrêt, mais occasion de trouver, s’alimentant sur la plage à marée descendante, des bécasseaux sanderling, pour la plupart des juvéniles au plumage écailleux et au coude de l’aile noir. Petit limicole rigolo, "tricotant" de ses pattes sur le sable mouillé ou en bordure de flot. Très actif et chamailleur avec ses congénères ; des tournepierres à collier, se confondant à merveille avec les algues brunes : très contrastés de blanc et de noir brun, aux pattes orange, peu farouches, dynamiques ; une barge rousse : belle occasion de montrer la différence de plumage avec les barges à queue noire rencontrées le matin : bec arqué vers le haut pour la barge rousse, dos strié et non tacheté et petites barres noires sous la queue (celle-ci étant blanche et noire chez la barge rousse).

Étang du petit Loc’h : outre certaines espèces déjà citées, nous avons ajouté à notre besace 6 ou 7 courlis cendrés au long bec arqué (très long chez la femelle, long chez le mâle et plus court chez le juvénile) : ventre strié, dos tacheté, dos blanc en vol. Le nom correspond parfaitement à l’onomatopée caractérisant son cri. Aussi quelques passereaux comme le chardonneret élégant ou l’hirondelle de fenêtre.

D’autres sites intéressants existent dans le pays de Lorient : dont la petite mer de Gâvres (entre autres pour les harles huppés, grèbes esclavon et à cou noir, le grand Loc’h (pour les anatidés hivernants). Et bien d’autres encore, en fonction des saisons…

Bon ! 71 espèces en tout, ce n’est pas mal du tout mais nous aurions pu en voir plus encore, certaines d’entre-elles n’étant pas au rendez-vous ce jour-là : les derniers bécasseaux cocorli de passage, le bécasseau maubèche, le minuscule bécasseau minute, un pèlerin en villégiature, les chevaliers sylvain et arlequins, des sternes pierregarin, le traquet motteux, les bergeronnettes grise et de Yarrel et bien d’autres encore…(Patrice Vannier)

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Vente de graines de tournesol
25 Novembre 2023

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